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Eric GOERTZConsultantPlus de 20 ans d’expérience dans la vente de Porsche d’occasion, une connaissance bibliographique de tous les modèles de Porsche existants. Profitez de son expertise pour trouver la Porsche de vos rêves.Niveau de compétence
Mon parcours
Octobre 1974, j’ai12 ans. Je suis un garçon : mon « truc » c’est les voitures.
Mes parents décident de m’emmener au salon de l’Automobile.
Nous déambulons dans les allées.
Au détour d’un stand, elle est là, elle me guette, elle va faire chavirer ma vie.
J’entrevois une forme bizarre, prête à bondir. Mais c’est quoi ce truc ?
Une chose qui ne ressemble à rien de connu pour un enfant de 12 ans. C’est pour moi un véritable choc
C’est LA voiture. C’est elle que j’aurai plus tard.
Je me fraye un chemin pour essayer d’identifier cette nouvelle espèce jusque-là inconnue de ma petite personne. La bagarre est rude mais j’arrive à mes fins.
« 911 turbo » C’est donc ça ?
Je ne le sais pas encore, mais elle hantera mes nuits et mes jours, sans doute jusqu’à la fin de ma vie.
A ce jour je n’ai toujours pas réussi à en être le cavalier. J’ai bien failli il y a quelques années, mais la hausse des prix aussi rapide que son accélération l’a définitivement mise hors de ma portée.
Restera-t-elle à jamais une chimère pour moi ? Seul l’avenir le dira.
Quoi qu’il en soit, ma passion pour elle reste intacte.
Le fait de porter le même nom que le célèbre designer (Graf Albrecht von Goertz) m’aurait-il guidé vers elle ?
Pas sûr…
Pour être honnête jusqu’au bout, à mon humble avis, autant ses réalisations chez BMW sont magnifiques, autant ses études pour Porsche me laissent plus dubitatif.
Philosophie
Comme c’est très souvent le cas, le cheminement classique c’est : mariage, enfants, maison et un jour, enfin La Porsche.
Je n’ai pas fait exception à la règle.
A l’époque le seul vecteur d’informations sur Porsche était Flat 6, puis quelques années plus tard RS magazine.
J’ai finalement acheté ma première 3.2 il y a près de 30 ans chez un revendeur de l’Est de la France.
Bien que n’ayant pas eu de mauvaises surprises, la transaction ne m’a pas non plus enthousiasmé.
C’était pour moi, ma première Porsche, l’aboutissement de tant d’années d’attente et d’économies, pour lui c’était une Porsche parmi tant d’autres…
Cette première Porsche aurait pu m’ouvrir les portes d’un club Porsche local.
Zut, il n’y en avait pas.
Qu’à cela ne tienne, une poignée de passionnés créèrent le “Porsche Passion Lorraine” qui devint plus tard le “Porsche Club Lorraine ” (Merci M Aunay).
Par la suite, étant bilingue, frontalier et enfin avec des moyens de communication plus développés, j’ai commencé à acheter mes Porsche en concessions allemandes (étant assez pointilleux sur la qualité, je préfère jouer la sécurité).
Le choix en France étant plutôt restreint, mes amis commencèrent également à me solliciter pour leur dénicher la Porsche de leurs rêves.
De Porsche Zentrum en Porsche Zentrum, j’ai commencé à me tisser un relationnel à travers toute l’Allemagne.
Ce relationnel s’est établi à force de sérieux et de confiance.
Il en va de même avec mes clients (cf. On parle de moi).
Avant de vous proposer un véhicule, je me pose les questions suivantes: “Est-ce que je l’achèterais pour moi?”, “Qu’est ce qui me gêne sur ce véhicule.” Et surtout “La demande du client est-elle adaptée à son besoin?”
Autant le dire tout de suite, si vous cherchez un véhicule au moins cher, quitte à “oublier” la TVA, oubliez-moi. Cela ne fait pas partie de mes prestations.
J’essaye d’avoir le meilleur rapport qualité / prix. Je ne suis pas là pour essayer de vous vendre ce que j’ai en stock, je suis là pour mettre en adéquation une demande avec le produit répondant le mieux à votre attente. Une fois l’objet convoité dans votre garage, “le prix s’oublie et la qualité reste”.
Et cette qualité vous pourrez encore la valoriser le jour de la revente.
Au fil des ans, j’ai vu le marché se modifier (et Porsche aussi).
Les clients sont devenus de plus en plus “pointus”.
Avec la 996 est arrivée l’ère de l’exclusif.
Auparavant il était effectivement possible d’avoir un véhicule exclusif, mais cela relevait du parcours du combattant. Maintenant il est possible d’avoir un véhicule d’une autre teinte que celles du nuancier et avec une palette d’options bien plus fournie que les générations d’avant.
Là, Porsche s’était adapté à la demande. Ce qu’avaient pourtant déjà compris nombre de préparateurs (Ruf, Techart…..)
Du client qui voulait un noir, gris ou éventuellement bleu nuit, j’ai vu arriver des clients qui assumaient leurs choix et ne voulaient “pas la même que tout le monde”.
Quoi de plus frustrant pour moi que d’entendre mon interlocuteur me dire: “J’aimerais bien en rouge, mais je vais la prendre noire pour être plus discret. ”
Sans compter que très souvent le PSE (Porsche Sport Exhaust) est un impératif.
Dans le cadre de la discrétion on a déjà fait mieux…
En Allemagne Porsche vend bien plus de véhicules neufs qu’en France.
Du coup, il est plus facile (ou moins difficile) de trouver des Porsche de couleur en Allemagne qu’en France.
La raison en est simple: une fiscalité bien moins oppressante sur les véhicules de fonctions et une mentalité différente.
Malheureusement, je ne peux pas vous vendre un véhicule qui n’existe pas.
Si vous la voulez rouge à pois blancs et que Porsche n’en a jamais produite, il faudra vous contenter d’une rouge sur laquelle vous collerez des pois blancs ou alors il faudra l’acheter neuve.